Prénom : Antoine
Nom : Belmond
Pseudonyme : Pas que je sache
Âge : 20 ans
Description physique :
Antoine est un jeune homme plutôt fluet. Il a toujours voulu avoir la musculature prononcée qui le rendrait assez impressionnant pour être tranquille, mais n’a jamais trouvé la motivation de la développer. Du coup, du haut de son mètre soixante dix et de ses cinquante kilos, il n’est pas vraiment une menace au premier coup d’œil.
Il a plus de charme qu’il n’est réellement beau, mais il n‘en reste pas moins très populaire auprès de la gente féminine. Il a gardé des traits très proches de l’enfance, il parait donc facilement beaucoup plus jeune qu’il n’est. Dans les dernières périodes de sa vie, il a tenté de se laisser pousser la barbe pour palier à ce souci, mais sa pilosité pratiquement inexistante ne l’y a pas vraiment aidé.
Il porte ses cheveux noirs plaqués en arrière pour se donner un côté rebelle. Il a des yeux noisettes tout ce qu’il a de plus banals.
Description morale :
Antoine est presque un pur produit de l’éducation de ses parents. Élevé dans le but de reprendre l’entreprise familiale, il a reçu une éducation très diverse, de manière à lui offrir toutes ses chances. C’est quelqu’un d’intelligent et de cultivé. Mais ce qu’il surtout apprit, c’est à obéir. Chez lui, on ne tolérait aucun écart de conduite, aucun mot plus haut que l’autre, aucune erreur.
Il sait donner une image très lisse, paraissant parfait et intouchable, il est très calme, maitre de lui haut point que parfois on a l’impression qu’il n’a pas de sentiments. Ce n’est qu’une façade qu’il a du apprendre à maintenir très vite pour ne pas se faire détruire à la fois par les siens et par les autres. Dans son fort intérieur, il est fondamentalement un bon garçon, ne demandant qu’à faire plaisir et vivre une vie tranquille, aussi il ressent la peine comme tout le monde, il ne le montre juste pas. Comme les sautes d’humeurs n’étaient pas une option envisageable dans son milieu, il ne se met jamais colère. Du coup, le peu de fois où il a été poussé à bout, les conséquences en ont été désastreuses tant il n’a aucun contrôle sur lui et sur sa rage quand il y cède.
Il n’a gouté à la vraie liberté que tard dans sa vie, et peu de temps avant son entrée au château. C’est quelqu’un qui se découvre encore, qui apprend à se connaître vraiment détaché des influences extérieures, et il peut du coup en paraître un peu instable, tant lui-même ne comprend pas toujours ce qu’il fait, ni pourquoi il le fait.
Antoine n’a pas vraiment de religion, mais il croit très fort en une espèce de justice universelle, un peu comme le karma.
Défauts : naïf/rancunier/imprévisible
Histoire :
- Enfance
Antoine est né dans la famille Belmond. Inutile de citer le nom de son père Georges, tout le monde connaît ce milliardaire à la tête de la Compagnie Belmond, multinationale aux embranchements infinis. Etant l’ainé de la famille, il a été décidé très tôt qu’il suivrait les traces de son géniteur et endosserait la responsabilité de l’entreprise à la suite de l’actuel président. Et tout à été fait pour lui, depuis ce jour, pour atteindre cet objectif ultime. On lui a toujours dit comment s’habiller, comment se comporter, quels amis fréquenter, quelles activités choisir…Aucun libre arbitre. Paradoxal pour quelqu’un sensé devenir un leader par la suite non ?
Le seul loisir personnel qui lui était autorisé, c’était ses lectures, dans la mesure où ça n’interférait pas avec celle qu’on jugeait indispensables évidemment. Ainsi il se découvrit une passion certaine pour les histoires de chevaliers volant au secours de demoiselles en détresse dans leurs armures chatoyantes. C’est de ces contes qu’il a tiré sa notion du bien et du mal.
- Adolescence
Est-il nécessaire de dire que la possibilité de la rébellion adolescente ne lui fut point offerte ? Toute la période collège lycée a été très dure pour lui. Il fut obligé de se séparé à plusieurs reprises de copains avec qui il s’amusait bien car ils n’étaient pas « assez bien pour lui ». Dès qu’il manifesta un intérêt pour la gente féminine, on lui présenta moult jeunes filles de bonnes familles. Il se posa longuement la question de savoir si ses parents pensaient être discrets et subtils dans leur approche, mais finalement le résultat était le même. Il finit par commencer à sortir avec l’une d’elle, celle qui se présentait comme la moins encombrante, juste pour empêcher le manège de continuer.
En fait toutes ces sollicitations et ces interdictions le stressaient beaucoup. Lui qui ne demandait qu’à faire plaisir, pourquoi était-il toujours obligé de se forcer en tout ? Les sports d’équipe où on le poussait toujours à être Capitaine ? Il ne souhaitait aucunement diriger quoi que ce soit, et ne montrait de plus aucune prédisposition pour cette matière. Les études dont on avait décidé pour lui qu’il serait plus profitable de faire droit et économie ? Lui se sentait plus attiré par la littérature. Le cercle d’amis qu’on lui avait plus ou moins imposé ? Des gens avec qui il jouait continuellement un rôle, et qu’il ne comprenait pour la plupart pas.
La seule chose qu’il appréciait dans sa vie, en dehors du fait que malgré tout, ses efforts semblaient contenter ses parents dans une certaine mesure, c’était l’Aïkido. Son père respectait des principes tels que le célèbre « un esprit sain dans un corps sain », et il avait imposé, entre autre, à son fils de pratiquer un certain nombre d’activités physiques. Cet art martial en faisait parti, et cela lui permettait d’évacuer toute cette agressivité qu’il ne voulait pas exprimer, et lui apprenait le contrôle de soi. Il s’y sentait bien, et il ne manquait d’ailleurs jamais une occasion d’y mettre les pieds.
- Âge adulte
Son entrée dans une grande école de commerce ne fut étonnement pas un challenge. Sans être mauvais, il n’essayait pas non plus d’être un génie, et il ne pouvait s’ôter de l’esprit que sa famille ne devait pas être étrangère à la facilité avec laquelle il avait réussit aux épreuves. Notamment toutes les parties entretiens.
Mais ce lieu fut pour lui l’occasion de rencontrer Tiphaine. Haaaaaaaa cette fille, tout un roman. Elle avait les même lectures que lui, savait sortir un côté très naturel et vrai qu’il croyait avoir perdu à jamais dans son rôle de fils exemplaire…Enfin en un mot comme en cent, leur histoire démarra sur les chapeaux de roues…Mais fut bien vite coupée en plein vol. Évidemment, était-il nécessaire de dire qu’elle ne convenait pas au paternel, surtout en comparaison de celle qu’il avait abandonnée sans un regard en arrière ?
Goutant ses premiers instants de rébellion, il campa sur ses positions. Ce sujet devint une guerre permanente, menant à engueulades sur engueulades pendant lesquels, pourtant, il s’efforçait de rester très calme. Jusqu’au jour où Mr Belmond dit le mot de trop. Inutile d’ailleurs de le spécifier ici. Ce n’était pas l’insulte en elle-même, il était juste arrivé au bout de sa patience qu’il croyait infini. Cédant à cet appel qu’il avait ignoré toute sa vie, il fracassa une chaise sur celui qui lui avait donné la vie, avant de prendre de l’argent et de partir pour s’enfuir avec sa douce mener la vie qu’il entendait.
Elle ne l’entendit pas vraiment de cette oreille…La demoiselle savait pertinemment à qui elle faisait la cour, et s’enfuir sans le moindre sou avec le jeune Antoine n’était pas une partie de son plan. Elle le lui signifia en termes clairs, et même si il mit du temps à réaliser, une fois qu’il comprit la réalité, sa vie s’effondra.
Anéantit, trop fier, mais aussi conscient maintenant de ce qu’était la vraie liberté pour être capable de retourner pleinement en arrière, il partit vers le soleil couchant, laissant toute sa vie derrière lui.
Il connut bien vite la galère, essayant de survivre par petits boulots quand l’argent se fit (bien vite) maigre, mais se rendant compte qu’il ne savait pas faire grand-chose au final ! C’est ainsi qu’après quelques mois de galère, dans sa fuite vers le Nord (pourquoi pas ?) une des personnes assez gentilles pour le prendre en stop le déposa non loin d’une ville, par une sombre nuit de pluie. Perdu et frigorifié, il partit frappé à la porte de la grande demeure qu’il avait aperçut au loin…
Spécificités : pas grand-chose au final…
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Sujet: Antoine Belmond 
